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Simplement pour combler un besoin de communiquer et de partager sur notre travail, notre monde coopératif et surtout notre passion du pain avec tous ces éléments.
Ce lien sera aussi l'occasion de vous informer dés que nous organiserons un évènement (assemblée générale des mangeurs et mangeuses de pain levé, journée découverte du fournil etc).
La périodicité sera aléatoire, comme les contenus, selon nos envies pour que ce journal reste un plaisir
Avril 2021
Désormais notre Grain de Folie est composé de tournesol, lin brun, et graines de courges torréfiées !
On espère que vous apprécierez !
Janvier 2021
INFO SESAME / GRAIN DE FOLIE
Cheres mangeu-se-rs de pain,
Comme certain.e.s d'entre vous l'ont su, en novembre 2020 un taux d'oxyde d'éthylène supérieur à la limite réglementaire a été décelé dans du sésame en provenance d'Inde que nous avons utilisé au fournil pour la fabrication de notre pain Grain de Folie. Même si le risque pour la santé reste minimal – il faudrait en consommer de grandes quantités chaque jour sur une longue période- nous souhaitons par ce texte être transparents avec vous sur notre gestion de la situation et vous partager les quelques réflexions qui en ont découlé. Nous ne vous proposons ce texte qu'en ce mois de janvier car la période des fêtes est toujours intense et nous voulions prendre le temps d'être disponibles pour échanger avec vous. A la fin de ce texte, vous trouverez un lien vers le communiqué de presse de la DGCCFR (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la repression des fraudes) sur le sésame contaminé ainsi que d'autres liens vers des articles sur le sujet
Sésame contaminé, quand avons-nous su?
Début novembre 2020, nous apprenons par les médias que du sésame venant d'Inde serait contaminé à l'oxyde d'éthylène, mais sans savoir précisément si le sésame Bio que nous utilisons est concerné. Senfas, notre fournisseur, nous assure que notre lot n'est pas concerné et nous vérifions régulièrement la liste des lots contaminés émise par la DGCCFR. Une première réflexion au sein de notre équipe est alors entamée sur la provenance lointaine de certains de nos produits, de leur contrôle et sur les impacts sanitaires, éthiques et écologiques que cela engendre.
Fin novembre, notre lot de sésame ne fait toujours pas partie de la liste. Parallèlement, nous commençons des recherches sur des alternatives au sésame plus locales.
Le 16 décembre , nous sommes informés par notre fournisseur, Senfas, que notre lot acheté le 15 septembre 2020 est concerné par la contamination à l'oxyde d’éthylène ( mail d'information de Senfas disponible sur demande). Suite à cette annonce, nous détruisons la production contenant le sésame de ce lot et nous refaisons les pains avec du sésame non-contaminé venant d'un lot acheté le 11 décembre 2020 contrôlé sain,maintenant que les contrôles du pesticide est renforcé. Nous avons donc utilisé du sésame contaminé dans nos pains «Grain de folie» entre octobre ( date d'ouverture du lot) et le 16 décembre ( date de l'annonce).
Nos reflexions
Après avoir interrogé notre fournisseur et fait quelques recherches, On apprend notamment que cette utilisation accrue d'oxyde d’éthylène s'expliquerait par le fait que l'UE ait « mis la pression » sur l'Inde en renforçant les contrôles sur l’éventuelle présence de salmonelles, ce produit ayant des propriétés antibactériennes, antivirales et antifongiques On apprend également que les produits bio auraient eux aussi été contaminés durant leur transport aux cotés des produits conventionnels par bateau, l'oxyde d’éthylène étant volatile. (source : https://www.60millions-mag.com/2020/11/25/pourquoi-un-produit-toxique-dans-ces-graines-de-sesame-17952 & mail de notre fournisseur Senfas)
Bien que nous n'ayons pas de réponses plus claires à l'heure d'aujourd'hui, nous ne pouvons que constater nettement les limites du système des contrôles, et qu'une situation telle que celle-ci peut se reproduire...
Alors, que faire?
Comment avoir confiance dans les fournisseurs et les produits que nous achetons ? Est-il possible d'avoir des garanties solides ? N'utiliser que des produits «locaux» assure-t-il la qualité sanitaire ?
L'utilisation de produits plus locaux entraînera t-elle une augmentation des prix de nos pains ? Et cette question est une vraie question , car faire que le pain reste accessible à une majorité de gens a toujours été au cœur de notre activité. Mais les questions éthiques sont aussi importantes pour nous, nous avons déjà changé de fournisseur de sésame il y a quelques années car celui- ci était produit en Afrique dans des conditions inhumaines.
Alors, le sésame ne poussant pas en Europe, pouvons-nous le remplacer par une autre graine ? Nous avons entamé des essais de pains avec des graines d'épeautre, de lin et de chanvre, mais à ce jour, les résultats ne sont pas satisfaisants pour nous...
Ces prochaines semaines, notre travail consistera donc à approfondir nos connaissances sur les provenances, et à nous interroger sur nos choix de fournisseurs.
Par exemple, des produits non-locaux sont utilisés dans certains de nos pains comme le pain d'Automne (ou randonneur) ou les « pains tournants » comme le Stollen ou le Pavot qui contiennent sucre, figues, noisettes, raisins, pavots...
Alors, comme nous l'avions déjà fait avec la farine de riz, les noix et le lin brun, nous allons relancer les recherches pour tenter de nous fournir plus localement.
Nous espérons que ces quelques lignes vous auront éclairci au sujet du sésame et de nos réflexions, nous restons à votre entière disposition si vous avez plus de questions.
Pauline, Bernard et Eric, pour Au Pain Levé.
- De vieux frigos afin de leur donner une deuxième vie comme dépot de pains
- Le bois d’élagage d’une scierie pour chauffer le four
- La cendre à un maraîcher
- Les sacs de farine au meunier pour stocker le son pour ses bêtes
- Les invendus pour les cochons, les poules et faire de la bierre
Aussi, au fournil...
- Traitement des eaux grises par filtre planté
- Panneaux solaires
- Isolation écologique
- Projet de voiture / fourgon électrique en lien avec les panneaux solaires
Si faire parti d'un nouveau tout, où l'on a le sentiment d'avoir trouvé une nouvelle place et une autre utilité, alors nous y voilà !
Depuis plus d'un an, nous avons créé notre nouvel éco-système et nous cherchons nos méthodes de fonctionnement, bien à nous.
Les rencontres ont fait germer et murir les envies que nous avions…
Le pari de notre aventure est de faire, ce que nous voulions voir exister: des pains de qualité, respectueux du vivant.
Nous nous efforçons de faire, en créant un collectif et des conditions de travail qui s'adaptent à nos vies, en utilisant des matières premières produites dans des milieux sains, en produisant selon des méthodes qui prennent le temps qu'il faut, en s'entourant de mangeurs et mangeuses de pain ayant la même sensibilité gustative mais aussi politique.
Nous sommes au début de cette belle aventure, portés par la conviction d'être à notre place et de contribuer, à notre échelle (et c'est déjà pas mal!), à la construction d’un nouveau monde…
Ils nous semblent très important de ne pas produire n'importe quoi et dans n'importe quelles conditions.
Ici, nous allons plutôt aborder le sujet des conditions de production : l'autogestion.
Si nous avons choisi de nous organiser en coopérative avec des règles d'autogestion ce n'est pas par hasard.
Nous avons choisi de créer et de maîtriser notre outil de production et sa gestion.
Pour cela nous avons mis en place des règles de fonctionnement qui respectent tous les travailleurs/euses de notre coopérative de production ouvrière.
Nous créons et faisons évoluer en continue ces règles par le jeu de nos réunions de travail et d'organisation (réunions de coopération tous les 15 jours et plusieurs assemblées générales par an).
Plus concrètement, voici nos règles principales :
-démocratie directe un-e salarié-e égale une voix pour la gestion quotidienne
comme pour tout le reste.
-rémunérations : même salaire horaire pour tous les salarié-es et aucune rémunération du capital. Si de l'argent reste en fin d'exercice (du bénéfice quoi !) il est mis en réserve ou distribuer aux salarié-es suivant la décision prise par tous les salarié-es en assemblée générale.
-pas d'exploitation d'autrui, tous les salarié-es deviennent associé-es après 12 mois d'activité et tous les associé-es sont salariés de la coopérative.
-mixité professionnelle : pas de discrimination de genre au contraire une recherche permanente d'égalité entre tous et toutes dans les tâches comme dans le recrutement.
-rotation des tâches : Nous cherchons à tourner sur les différentes tâches et métiers pour que chacun-e puissent maîtriser tous les aspects de notre collectif de travail (fabrication du pain, distribution aux mangeurs/euses de pain, fournisseurs, comptabilité, gestion des payes et cotisations sociales, gestion des abonné-es, etc). Et aussi afin que tous les coopérateurs/trices se rendent comptent du travail des autres. Tout cela nous semble indispensable pour prendre les décisions dans un cadre d'autogestion comme pour la bonne entente dans le collectif de travail.
-épanouissement : la recherche du développement individuelle pour chaque membres de la coopérative. Cela passe par la formation, le respect de chacun-e, la recherche dans l'organisation du travail des meilleurs condition de travail correspondant à chacun d’entre nous
Juin 2016
Une gazette ? Mais pourquoi ?
Cela fait déjà quelques temps que nous avons envie de vous écrire, de communiquer avec
vous, mangeuses et mangeurs de pains. Nous avons envie de vous raconter qui nous sommes
mais aussi, de vous transmettre des infos qui nous semblent importantes. Et, surtout de créer
un dialogue entre vous et nous pour apprendre à nous connaître.
Les infos importantes :
>> En ce début d’année 2016, Marie a rejoint l’équipe du Pain levé. Pour le moment, elle
est en formation, côté boulange et vole de ses propres ailes, côté livraison et marché. Une
nouvelle fournée, le mardi soir, s’est ouverte, avec des nouveaux points de livraison et le
marché bio de L’Union, le mercredi.
>> Julie attend un bébé et nous quitte en juin, pour six mois... Cela va être long...
Mais Marie et Gillou seront là, pour prendre la relève.
>> Le 18 juin c’est : la fête du pain levé, vous êtes les bienvenus au fournil pour
un après-midi : fabrication de pain, tartinades, apéro et concert... Ce sera l’occasion de
passer une après-midi à la campagne, à papoter ! Si vous n’avez pas déjà reçu les infos
par mail, dites le nous... C’est qu’il y a eu un petit loupé...
On se voit samedi 18 juin ?!
Ça y est !
Au pain levé a soufflé sa première bougie ! Ceci nous ramène aux débuts de
l’aventure où il a fallu baptiser notre scoop.
Voici les noms auxquels vous avez échappés :
- Levain-nous, - La fournilière,
- Le familier, - Pain-pain à Toulouse,
- Un pain dans ta gueule, - Levain d’autant,
- Les boulangins, - Le pain se lève,
- Le pain levis / Le pain la vie - La levée,
- Les douze épeautres, - Debout de pain,
- Le feu de pain-gal, - Bon pain bon ?
- Le pain-gouin, - De pain et de mystère,
- Aboule le blé, - Le pain du matin,
- Boule et mie, - (Un) pain c’est tout,
- Les coopains d’abord, - L’éco pain d’abord,
Finalement, Au pain levé a été choisi (ouf!),
mais ce n’était qu’un début..
Car, il a fallu :
>>> monter des statuts qui nous ressemblent (non rémunération du capital, équipe composée
d’associés salariés)
>>> apprivoiser le site Internet ( mille MERCIS pour la patience et l’indulgence de certain-es mangeurs-ses de pain...)
>>> créer petit à petit un réseau de partenaires, d’épiciers et de commerçants où nous sommes en confiance pour laisser nos pains,
>>> trouver des places de marchés, des CE, des AMAP pour rencontrer «en vrai» nos mangeurses de pain,
>>> créer une organisation du travail bien à nous, qui nous ressemble et s’adapte autant que possible.
Nous sommes fièrs-es de partager avec vous cette expérience en vous proposant nos pains fait
naturellement, de manière coopérative (et avec amour !).